samedi 25 mars 2017

Franc-maçonnerie: Christophe HABAS, GM du GODF, agressé

Le grand maître du Grand Orient de France (GODF) Christophe Habas a été agressé avant hier soir à Paris par une femme alors qu'il sortait du siège de la principale obédience maçonnique française, selon des sources concordantes.
 Le responsable du GODF, 51 ans, a indiqué avoir porté plainte. Une enquête pour "violences volontaires" a été ouverte et confiée à la Sûreté territoriale de Paris, a-t-on précisé de source policière. Les faits se sont produits vers 23h20 rue Cadet, dans le IXe, où se trouve le siège du Grand Orient. Une femme "armée d'un marteau" s'est "précipitée sur moi", a raconté Christophe Habas, qui a pu "la maîtriser avec l'aide de passants". La femme a ensuite pris la fuite, et le grand maître du GODF, médecin de profession, s'en est sorti "avec quelques égratignures"
Christophe Habas nous a confié sa conviction: il s’agit très probablement d’une femme paranoïaque, atteinte de phobies de type complotiste (le soit-disant complot judéo-maçonnique exploité contre les juifs et le francs-maçons au Siècle dernier). Le Grand Maître ne croit pas que cette femme soit membre d’un groupe anti-maçonnique lié à l’extrême-droite. Il s’agirait donc d’un acte isolé, peut-être commis par la même femme qui a été vue très récemment traçant des slogans anti-maçonniques sur le bitume de la Rue Cadet, devant le siège du GODF.

mardi 14 mars 2017

France : Les francs-maçons lèvent le voile

Les Francs-Maçons s’ouvrent au public. Mardi 14 mars 2017, le Grand Orient de France propose une conférence publique à Saint-Aubin-lès-Elbeuf.

Mardi, à 19h30, les Francs-Maçons organisent donc une tenue blanche ouverte. Il s’agit d’une conférence ouverte durant laquelle les « profanes » peuvent écouter le discours d’un franc-maçon.

À Saint-Aubin-lès-Elbeuf, le Grand maître du Grand Orient de France, Christophe Habas, animera une conférence sur le thème « Croyant, franc-maçon, laïc : est-ce possible ? ». Quatre francs-maçons croyants viendront témoigner puis suivront un échange avec le public et un pot de l’amitié. La réunion se tiendra au temple, 20 rue Paul Doumer.

samedi 11 mars 2017

La franc-maçonnerie à la Galerie 22

L'exposition sur la franc-maçonnerie, à la Galerie 22, rue Saint-Médard, vient d'être inaugurée en présence de différentes personnalités. Elle est la première exposition après les travaux de rafraîchissement effectués dans les locaux afin de les rendre plus accueillants. Les visiteurs peuvent y découvrir de nombreux documents et autres pièces en lien avec l'histoire de la structure, en particulier à Thouars.
Le vénérable maître de l'Emancipation thouarsaise, Serge Marquet, a rappelé que « la franc-maçonnerie a été faite pour réunir les hautes valeurs morales ». Parmi les habitudes qui sont révélatrices de l'esprit qui régnait au sein des loges maçonniques, l'usage des gants était important : on ne devait pas pouvoir distinguer l'origine sociale des membres or, les mains d'un ouvrier n'ont pas le même aspect que les mains d'un notable. Serge Marquet et le conseiller de l'Ordre, André Rongière, ont rappelé que l'Emancipation thouarsaise a été créée en 1905.
Parmi les préceptes que l'on peut lire sur certains panneaux, on trouve les recommandations qui ont présidé aux fondements de la franc-maçonnerie : « Mets toujours la raison de ton côté […] Ecoute toujours la voix de la conscience. Evite les querelles. Préviens les insultes ».
Signe que la franc-maçonnerie est bien thouarsaise, dans l'un des cadres sur la franc-maçonnerie exposés à la Galerie 22, on peut lire une composition dont voici une strophe : « Dans nout' petit' loge, vers Auquion et Louère, On règu' nos problèmes astheur' en causant. Et si d'temps en temps y a queuqu' mots amers, tout ça s'arrange ben, après… en trinquant ». Si ça, ce n'est pas thouarsais !

Jusqu'à ce dimanche 12 mars, au 22, rue Saint-Médard, de 15 h à 19 h. Lundi 13 mars, à 20 h 30, au centre culturel Jacques-Prévert, venue du Grand-Maître du Grand Orient de France, Christophe Habas

jeudi 2 mars 2017

Au cœur de la Franc-Maçonnerie

Ayant constaté très rarement dans des journaux, des stations de radio et des chaines de télévision de grands dossiers sur la franc-maçonnerie, ainsi la Franc-maçonneriehebdo se veut être différent de beaucoup de nos medias traditionnels qui offrent un monde sans beauté, sans énergie spirituelle, elle se dit insatisfait de ce que la vie profane lui offre, maintenant elle s’intéresse à tout ce qu'aucune organisation profane ne peut offrir.
Dans le souci d’offrir l’opportunité à tous les francs-maçons, franc-maçonnes de s’exprimer ouvertement. La franc-maçonneriehebdo disposera d’une rubrique appelée: «Au cœur de la Franc-Maçonnerie» qui publiera des dossiers-clés autour des grands problèmes de la franc-maçonnerie tout le mois sur ses pages sociaux.
 Avant de vouloir réformer une société, on doit s'auto-réformer. Le plus difficile, mais en même temps le plus important, ce n'est point d'ambitionner de changer le monde ; c'est davantage s’efforcer de se changer soi-même et d'abord en apprenant à se connaître.
 Il ne manque pas de personnes qui sont prêtes à changer le monde, mais combien de réformateurs ou de révolutionnaires ont-ils été capables de réaliser leurs objectifs dans la durée, faute d'avoir fait ce travail sur eux-mêmes? Pour changer, il faut d'abord se connaître.
Cette rubrique réunira des invités autour de thèmes précis, qui seront interviewés longuement. Ils seront issus du monde maçonnique.

Franc-maçonnerie : Le perfectionnement, pas la perfection

Philippe Charuel, Grand Maître de la Grande Loge de France (GDLF), est, à ce titre, à la tête de « l’obédience française la plus ancienne et la plus importante dans la pratique de la franc-maçonnerie traditionnelle, initiatique et spiritualiste », rappellent les « frères » de l’association Ramsay Fénelon.
Le Grand Maître était présent dans le département, au château de Grézels, pour encadrer un rassemblement d’environ 200 francs-maçons venus travailler et réfléchir sur la thématique ambitieuse du « perfectionnement de l’homme et le dépassement de soi » entre autres sujets phares.

Le perfectionnement, pas la perfection : C’est l’une des quêtes de la franc-maçonnerie. « Nous savons tous très bien que l’être idéal n’existe pas, mais nous tentons de nous en approcher » déclare avec sagesse et réalisme Philippe Charuel. Son engagement au sein de la franc-maçonnerie lui donne pleine satisfaction. « Ce qui me plaît en premier lieu, c’est d’agir pour les autres et n’en tirer aucune gloire », assure-t-il.

mercredi 1 mars 2017

D’OU VIENT LE CALENDRIER MAÇONNIQUE?

L’Année de la Vraie Lumière — Anno Lucis en latin — serait due à James Usher, prélat anglican né en 1580 à Dublin, qui utilisait une chronologie censée débuter avec la création du monde selon la Genèse, estimée à 4000 av. J.-C. Il pensait ainsi fonder une échelle de temps absolue.
 Le pasteur Anderson l’a préconisée dans ses Constitutions de 1723 pour affirmer symboliquement l’universalité de la maçonnerie en adoptant une chronologie supposée indépendante des particularismes religieux, à tout le moins dans le contexte britannique de l’époque.
 L’année maçonnique a la même longueur que l’année grégorienne mais débute le 1er mars. Elle prend alors le millésime de celle-ci, augmenté de 4000. On rajoute quatre mille ans à l'année civile en cours.
 Pourquoi ? Parce que, dit-on, la franc-maçonnerie spéculative a voulu faire ainsi référence à la création selon la tradition biblique.
Plus exactement, il semble que la franc-maçonnerie se soit très librement inspirée de la date de la création du monde telle qu'elle résulte des travaux de James Ussher (1581-1656), primat de l'église calviniste d'Irlande.
Ce théologien prolifique a notamment publié une chronologie biblique situant la Création dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 4004 avant Jésus Christ dans le calendrier julien (je suis sûr que ça vous en bouche un coin !).
On rappelle que pour la tradition juive, nous ne sommes qu'en 5776 depuis le 13 septembre 2015.
On passe évidemment sur le sérieux du calcul. Les connaissances modernes ont fait litière depuis longtemps de ces élucubrations qui n'intéressent plus guère que quelques occultistes ou fondamentalistes religieux. Ce calcul est évidemment sans aucune valeur scientifique.
La franc-maçonnerie spéculative a pourtant maintenu cette échelle de temps moins par ignorance que pour marquer un rapport différent au temps. La loge travaille en effet de midi à minuit dans une relative uchronie. La référence symbolique à la création du monde est là tout simplement pour signaler que la maçonnerie a toujours existé, sinon dans les faits, du moins dans son principe. Elle existe symboliquement depuis la création de la lumière (Genèse 1:3).
Enfin, si le début de l'année maçonnique au premier mars a été consacré en franc-maçonnerie spéculative, c'est pour une raison qui n'a rien à voir avec le soleil, l'équinoxe de printemps, le réveil de la nature ou toute autre savante exégèse ésotérico-astrologique. C'est parce que le calendrier julien n'a été adopté en Grande Bretagne et ses possessions qu'en 1752, donc trente-cinq ans après la fondation de la Grande Loge de Londres. L’année maçonnique comporte deux fêtes : la Saint-Jean d’Été (Jean le Baptiste, fêté le 24 juin) et la Saint-Jean d’Hiver (Jean l’Évangéliste, fêté le 27 décembre), coïncidant symboliquement avec les solstices.